GRAAL


le mariage est une institution sacret, porter le nom d'un autre, lui appartenir entièrement n'être plus vraiment seule, être seulement à deux. quelques mois maintenant qu'elle a dit oui quelques mois qu'elle est fuit. grindelwald plus qu'un nom, un monde son nouveau monde, un univers qui foule ses pieds un univers qu'elle aspire a dirigée. elle aime ce nouveau statu elle aime être celle qui désir être vue. et pourtant, douleur qui traîne en elle comme une malheureuse migraine, cette sensation d'être si seule, surtout quand son entourage n'accepte guère de souiller leur sang si pur. foutaise, oui pure foutaise, rien n'a été souillé, tout est encore bien ancré, son sang est toujours aussi rouge son sang et toujours aussi pur, toucher simplement par le pouvoir toucher simplement par une nouvelle gloire. voilà ce qu'elle est, la nouvelle reine de ce monde désintéressé. elle regrette pourtant certain regard s'étant posé sur sa robe, sur son alliance sur les papiers elle se souvient encore des personnes ayant quitté la salle à peine le mariage célébré.

lui seulement lui qui la hante, son visage détestable qui la juge prestement, son visage qui la dégoûtée, son visage qui reflète toute la haine de voir son sang mener au plus bas de la terre. il la déteste, il la répugne elle n'est plus rien à ses yeux que l'ombre d'un nom souillé par le mariage souillé par son acceptation. regret de ne plus le voir et pourtant dans ses mains le pouvoir. regret de se voir si facilement oublier car son nom a été désarmé. elle soupire encore à se souvenir de le voir la fuir, de le voir oublier leur année enlacés. plus rien, plus un sourire, plus un mot, tout a changé, leur relation piétiné par son mariage maintenant célébré. alors elle soupire ouvrant parchemin après parchemin, lettre mondaines, lettres de candidatures a de nouveau poste lettre... de lui.. elle a le cœur qui s'arrête à la les pupilles qui se dilatent devant sa lettre. lui, maintenant après tant de temps, lui qui lui écrit, lui qui revient vers elle.. alors elle sourit alors elle laisse glisser ses doigts le long du parchemin pour venir le lire. une invitation, une demande formelle et douce écrire élégamment pour elle, signer de sa main en toute lettre. il veut la voir, il veut la revoir malgré son dégoût, il veut qu'elle revienne il veut la faire sienne.

elle a mis sa plus belle robe, caressant ses formes de belle femme, noir profond attisant les âmes. elle a le rouge de ses lèvres pimpante, elle a les talons luisants. belle comme au premier jour elle claque les talons sur les pavés avançant d'un pas décider. on la salut, on l'observe de lui, on la dévore du regard, elle la reine. elle passe alors la porte du salon de thé où son cousin l'a invité. il est là, déjà assis dans un coin, elle s'approche plonge son regard dans le sien. attend qu'il vienne a se lever pour la saluer, elle s'approche doucement déposant un baiser sur sa joue qu'elle avait oublié. « cousin » murmure à son oreille avant de reculer d'un pas pour venir prendre en place en face de lui. elle croise alors ses jambes déposant ses mains sur ses cuisses « si je m'attendais à voir des nouvelles de toi » mince soupire.

SEN

Les courbes féminines qui se balancent sous ses yeux au rythme des pas, onde sensuelle et hypnotisante, tandis qu’il porte à ses lèvres une cigarette nouvellement allumée. Le battement de cil est à peine perceptible, ne ratant aucun mouvement de hanche de la serveuse brune en service à l’autre bout de la salle. Sortant de sa torpeur, le blond porte un regard désabusé à la montre sur son poignet. Il est l’heure.
Il la connait ponctuelle, la reine n’arrive jamais en retard. Elle arrive toujours précisément à l’heure prévue. Un regard vers la porte et il l’aperçoit enfin. Blonde, majestueuse, moulée dans une robe d’un noir de jais. La respiration du blond en est coupée, tandis que la Croupton s’avance dans la salle pour le rejoindre.

« Cousine » Il s’avance vers elle, accompagnant son baiser d’une main savamment posée sur la courbure de ses hanches.
« Si je m’attendais à avoir des nouvelles de toi. »

La remarque lui arrache un rictus, tandis qu’il se rassoit et ajuste les manches de son costume.
Tel qu’il l’avait prédit, sa cousine est incisive, mordante, telle qu’il l’a toujours connue. Il la revoit, adolescente, beauté céleste, tout droit sortie d’un songe. Leur relation a toujours été fusionnelle, elle seule ayant une place de choix dans son coeur. Peu coutumier aux effluves sentimentales au sein de son cercle familial, sa relation avec Graal est une exception.
Mais depuis quelques mois, les temps ont changés. Il n’oubliera jamais ce moment, le regard de dégout d’une bague passée à un doigt, d’un nom venu remplacer le leur, pourtant si précieux. Le sentiment de trahison, l’écoeurement. Comment a-t-elle osé se donner ? Comment a-t-elle osé bafouer les règles ? Senán n’a plus donné de nouvelles. Trop difficile de croiser un regard en qui il avait porté toute sa confiance, il n’était plus capable de la regarder, de voir sa bouche outragée, de l’imaginer dans des bras inconnus et impurs.
Et puis il avait comprit. Il en avait fallu du temps, pour que petit à petit, le manque grandissant, le Croupton vienne à se poser les questions, à tourner le problème dans plusieurs sens. Le pouvoir. Graal avait accompli ce qu’aucun Croupton n’avait encore réussi à faire. Quelques sourires, une cérémonie, et la voilà première dame du monde sorcier. Aveuglé par la jalousie de voir sa chère et tendre cousine épouser un sang-impur à la place d’un héritier de bonne lignée, Senán n’avait pas réalisé, sur le moment, le coup de maître de la blonde. Il n’était pas du genre à revenir sur des décisions passées. Il avait longuement, murement réfléchi, avant de se décider à lui écrire une missive. Courte, concise, une invitation à prendre le thé.

Il avait voulu choisir un terrain neutre, un endroit où ni l’un ni l’autre ne pourrait prendre le dessus par une quelconque fourberie. Car il la connait bien. Il sait qu’ils jouent dans la même cour. Il voulait retrouver sa cousine, l’une des rares qui le connaisse le mieux sur cette terre. Plongeant son regard de jade dans celui de son invitée, il écrase sa cigarette, joignant ses mains face à lui pour s’adresser à sa cousine, la voix calme.

« Comme tu le vois, l’imprévu a parfois du bon. Comment vas-tu, ma jolie ? »

Il laisse un léger sourire planer sur son visage à la prononciation du surnom vieux de leur adolescence, symbole même du lien si particulier qui les uni. Si il était initialement en colère contre elle, il choisi de lui montrer que son coeur est apaisé. Il veut tout comprendre et pour ça, il sait que le calme est de mise, pour apprivoiser la féline Graal.

GRAAL

elle a le regard qui se pose sur lui qui le dévisage doucement longuement souvenir du passé qui éclate en elle de leur rire mêler dans l'éternel. passé perdu dans les nouveautés de sa vie dans ses responsabilités, l'homme oubliant doucement sa cousine oubliant leur lien, ne comprenant guère pourquoi en cet instant son sang n'est plus aussi parfait que par le passé. douceur de ne jamais dévoiler le lourd secret, serment qu'elle à promit de ne jamais prononcer, de ne jamais avouer qu'en son cœur ne vie guère l'homme qu'elle a épousé. silence qui pèse et pourtant il a bien le sourire sur ses lèvres. cœur qui palpite à cette vue incertaine jouerait-il avec elle ? elle doute de sa sincérité, connaissant que trop bien l'homme l'ayant invité.

il est elle, elle est lui

ils sont les mêmes dans l'impossible. le sang coulant dans leur veine créant un lien inflexible, le sang coulant dans leur veine ayant déposé sur eux un même caractère. ambitieux ils sont, le pouvoir qui caresse chaque cellule de leur peau qui tend à les tenter qui tend à rendre leur vie comme désespérée. ils sont l'envie, prêt à tout pour obtenir mieux, pour être mieux, pour détenir tout quitte à perdre tout le reste. voilà ce qu'elle a fait, perdre son sang, renié par sa famille abandonnée par tous et pourtant détenant le pouvoir suprême aux creux de ses reins de reine.

elle a prit place en face de lui le regard interrogateur et pourtant si protecteur, heureuse de le retrouver heureuse de pouvoir l'avoir juste un simple instant à ses côtés. la famille, un manque en son sein, ayant trop perdu pour le diamant à sa main. elle l'observe un moment dans le silence le laissant parler l'écoutant attentivement. il tente alors de créer ce lien qu'elle pensait lui avoir dérobé, palpitant qui s'accélère douceur du moment. « je ne pourrais aller aussi bien » elle joue doucement avec son diamant aimant le caresser plus que son époux et faux amant. elle lève son regard vers lui « tu as l'air en pleine forme » elle a les lèvres qui se pincent voyant la serveuse sous les yeux intéressés de son cousin s'approchait venant prendre leur commande un sourire non dissimulé. elle s'incline doucement devant graal ayant reconnu la reine lui demandant dans des paroles trop formelle ce qu'elle désir boire. elle commande un thé aux arômes des plus exquis avant de laisser son cousin commandait avant qu'elle vienne à s'en aller.

elle se penche alors vers lui le regard intense « arrêtons les formalités croupton nous n'avons jamais été doué pour cela » sa langue vint à claquer contre son palais « que me vaux cette invitation ? toi qui le jour de mon mariage a eu la délicatesse de t'enfuir sans demander ton reste alors que gellert n'avait pas encore répondu à mon oui si formelle » elle lève doucement un sourcil venant retrouver le dossier de son siège croisant doucement ses bras sous sa poitrine mise en valeur par sa robe. elle ne le lâche pas du regard, elle veut savoir, connaitre les raisons de cette invitation connaitre la nature de tant de dévotion. elle le connait que trop bien...

le retrouver ou le perdre à tout jamais
voilà ce que cette conversation leur offrira
le sort de leur destin

SEN

Ses yeux s’écarquillent en l’observant. Il sent bien que son jeu ne prend pas. Il sent bien que la divine femme qui a prit place à ses côtés ne se laisse par berner par un jeu de bluff qu’il n’a volontaire pas perfectionné. L’appât du gain ne le trompera pas, il ne fera pas un tel affront à Graal. Si l’ambition a remplacé l’hémoglobine dans leurs veines, il ne veut pas se jouer d’elle. Il l’a respecte trop pour ça, et ce même si la rancoeur porte encore son gout amer dans le creux de sa gorge.
Il l’a regarde jouer avec son diamant tandis qu’elle lui répond d’une voix légère, et il ne cille pas face à l’insolence de ce geste qui pourrait paraitre anodin. Elle ne baisse pas sa garde en sa présence, et cela le froisse. Croit-elle vraiment avoir besoin de se cacher derrière son mariage pour amadouer le blond ? Elle le connait mieux que ça. Elle sait pourtant que ce n’est pas là son plus grand atout face au jeu de son cousin. Mais il se rend compte en suivant son regard qu’une pointe de jalousie se glisse sournoisement entre eux sous la forme d’une petite brune observée un peu plus tôt. Voilà une paire sur laquelle Senán n’aurait pas parié, et il se réinstalle confortablement dans son fauteuil en esquissant un sourire face au manège des deux femmes.
Ah, pauvre petite, sa soumission est sans appel tandis que les balbutiements de l’étiquette sont vite balayés par une commande digne d’une Lady. Capitulant, la serveuse tourne les talons, laissant à peine à Senán le temps de commander un Irish coffee, les lèvres retroussés par un sourire non contenu.

« Arrêtons les formalités Croupton, nous n'avons jamais été doué pour cela » sa langue vint à claquer contre son palais « Que me vaut cette invitation ? Toi qui le jour de mon mariage a eu la délicatesse de t'enfuir sans demander ton reste alors que Gellert n'avait pas encore répondu à mon oui si formel »

L’attaque est lancée, sifflant le début d’un match dont seuls les Croupton ont le secret. L’ancien vert et argent plante cette fois-ci son regard dans celui de sa cousine sans broncher. Tiens donc, il commençait à trouver le temps long. C’était à se demander si la blonde allait dévoiler sa main avant la fin de la partie. Elle croisa les bras face à lui et il ne pu retenir un regard glissant vers les contrées vallonnées de la gorge d’asphalte se découvrant sous ses yeux. 1-0 pour Graal.

« Très bien, jouons cartes sur table » Il patiente un moment le temps que la serveuse leur amène leurs boissons, ne restant par chance que quelques secondes, ne souhaitant sans doute pas rester plus longtemps sous le regard glacial de son invitée. « Je n’ai pas compris ta décision. Je n’ai pas su déchiffrer tes agissements. Et je n’ai pas pu le regarder s’unir à toi comme ça. Enfin quand même Graal, on parle de Grindelwald là ! Il n’est pas vraiment un exemple de pureté. » Gardant son calme et baissant la voix pour ne pas attirer les oreilles indiscrète, Senán souhaitait montrer à sa cousine l’incompréhension dans laquelle sa décision l’avait plongé. « Puis le temps a passé et j’ai fini par percevoir une réponse » . Il n’allait pas s’excuser pour ses agissements, mais la rédemption pouvait parfois se couvrir d’artifices moins difficiles à supporter. « J’ai fini par comprendre que tu avais agi dans l’intérêt de la famille. »

Il attrapa sa tasse face à lui, qu’il porta à ses lèvres pour en siroter un peu de boisson. Celle-ci descendit dans sa gorge comme un feu liquide qui l’aida à passer l’effort qu’il venait de faire. Les épaules en arrières, il se tenait droit dans au fauteuil, imperturbable. Il savait qu’il n’avait pas besoin d’exercer ce contrôle sur ses propres émotions, qu’elle saurait lire en lui le véritable brasier qui l’animait, mais les habitudes ont la vie dure, et il ne la quitta des yeux que pour porter à ses lèvres une nouvelle cigarette.

GRAAL

elle est assise la le regard interrogateur plonger dans les siens croupton contre croupton la famille se défiant tentant de comprendre ce qu'il se trame tentant de lui faire lâcher les armes. ils n'ont jamais rien comprit, ils se disent désirer le pouvoir mais, seul le lien du sang les inquiète et les régit. foutaises, graal a comprit elle a réussi à détenir ce qu'ils n'auront jamais elle a réussi là où tout croupton à lâchement échoué prendre le véritable pouvoir quitte à perdre un peu de pureté. est-ce le plus important ? si sa mère était encore là elle le dirait surement. son père aurait catégoriquement refusé, mais, heureusement les morts ne peuvent parler. alors elle l'a fait elle a prit la folle décision de l'épouser, d'épouser l'infâme d'épouser le sang impur de souiller son sang parfait pour que sur sa tête la couronne vienne à se poser. elle le provoque alors cherchant à connaitre la réponse cherchant la cause de cette longue absence et il avoue, enfin il avoue avoir été le plus con des hommes de ne pas avoir comprit qu'elle avait elle tout prit. alors c'est un mince sourire qui se pose sur le rouge de ses lèvres croisant ses longues jambes de déesses satisfaite. « notre nom désir le pouvoir désir être plus que de simple personne de ce monde, alors le sang doit parfois être sacrifié pour détenir ce qu'on a toujours désiré cousin » elle a la langue qui passe sur ses lèvres venant ensuite saisir sa boisson pour la mener à sa bouche buvant une gorgée. enfin quelqu'un qui a compris la nécessité de perdre un peu de dignité de se laisser souiller pour mieux régner. certes, il ne sait rien de tout ce qu'il se trame en réalité, ce que ce mariage est en fait une belle comédie parfaitement joué. fausse épouse aucun amour, simplement une belle supercherie agréablement proposé dont elle n'avait sur refusé. mais, cela personne ne le saurait jamais hormis les intimes de la famille qui eux comprenaient. les croupton eux ne comprendraient pas, souiller son sang pour un mensonge serait le plus beau des affront alors elle ne dirait rien elle feindrait l'amour véritable elle mentirait sans jamais faire tomber sa garde.
« je sais que la famille n'a aucunement apprécié ma décision » elle cède à cet aveu qui lui ronge les os depuis qu'elle a dit oui. elle le sait ils refusent tous d'accepter gellert et de revoir la belle. pourtant elle ne reviendra pas en arrière. « vous pourriez avoir notre soutien, notre protection, et vous installer correctement dans la société sorcière » la famille, reste la famille. graal ne leur auraient jamais tourné le dos pour ce genre de broutille elle aurait compris elle aurait acceptée leur choix. alors elle repose le verre sur la table se laisse à nouveau tomber dans le fauteuil en face de son cousin adoré. elle sait qu'il sera intéressé parle fait de pouvoir se positionner de pouvoir toucher le pouvoir qu'elle détient entre ses griffes acérés. elle bouge pourtant rapidement se penchant doucement vers lui laissant la vue qu'il observe depuis un moment s'offrir à lui. et dans un murmure intéressé s'amusant de ses émotions elle tente à le tenter « rejoins moi senan soutient moi et tu auras le monde entre les mains » elle a le sourire taquin elle le veut prêt d'elle comme par le passé le retrouver et pouvoir le récompense. a deux ils seront toujours plus fort ensemble ils pourraient écraser le monde ils pourraient s'imposer ils pourraient enfin jouer comme ils l'ont toujours désiré.