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 RP SENAN (FTGG) - 2

- Contre nous de la tyrannie, la baguette sanglante est levée -
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division bell
Portoloins
Identité magique
Messages : 24
Date d'inscription : 29/08/2020
- Qu'ils mangent de la brioche ! -
MessageSujet: RP SENAN (FTGG) - 2   RP SENAN (FTGG) - 2 EmptySam 29 Aoû - 11:35

SEN

« Monsieur, il faut qu’on vous administre une potion, mais pour ça il va falloir vous calmer »

La voix était douce et tentait tant bien que mal de rester polie, face à un Senán en proie à une fureur monstrueuse, fulminant comme un taureau dans une arène. Sa chemise était déchirée, en lambeau sur son torse, et laissait apparaitre des traces de brûlures et d’autres traces d’un vert soutenu, plus difficilement identifiable.

« Me calmer ? ME CALMER ? Comment voulez-vous me je me calme ? Sans cette connerie d’empoisonnement je peux vous jurer que je ne serais pas dans une merde pareille ! NON MAIS REGARDEZ MA PEAU ? » Les trois personnes autour de lui regardèrent ailleurs comme par réflexe, tandis qu’il baissait son pantalon pour montrer l’étendue des dégâts. « Ouais c’est ça regardez ailleurs ! JE VOUS JURE QUE SI CA NE DISPARAIT PAA-ARGH … »

Au moment où le blond allait terminer sa phrase, la douleur reprit le dessus et deux agents de la brigade de police magique pénétrèrent dans la pièce dans laquelle il avait été mis à l’écart après avoir explosé de rage. L’air soucieux et concerné, ils s’approchèrent de lui d’un pas lent, terminant de gribouiller quelques notes sur un papier.

« Monsieur Croupton nous devons prendre votre déposition afin de comprendre ce qu’il s’est passé. » Son regard se baissa sans qu’il puisse le contrôler vers l’entre jambe de Sen. « Je vais vous demander de vous rhabiller si vous le voulez bien. »

Attrapant son pantalon et le bouclant à sa taille sans penser à la douleur lancinante, il se rassit sur le lit qui se tenait derrière lui et entreprit de raconter comment sa soirée avait tourné au drame.
Dans le contexte actuel, Senán avait du boulot par dessus la tête. L’empoisonnement général, la perte des pouvoirs de la quasi-totalité des sorciers de Londres et notamment lui même, avait eu des répercussions colossales sur son travail. Les compétitions de Quidditch annulées, les joueurs ne pouvant plus utiliser leur balais correctement, ne serait-ce que pour s’exercer, avaient entrainé une multitude de complications dans la vie du Croupton. Alors que certains avaient adoptés le télétravail afin de rester en sureté chez eux pendant que leurs pouvoirs se faisaient la malle, Senán n’avait d’autre choix que de se rendre au travail, à pied, afin de régler les problèmes internes avant qu’ils ne dégénèrent. Il avait rarement autant travaillé, mais il prenait du plaisir à chercher des solutions, et travaillait main dans la main avec le directeur de la ligue et le directeur du département.
Alors qu’il avait prit l’habitude de ne sortir que pour se rendre au ministère, ce soir là, le Croupton avait eu envie d’un bon verre hydromel pour se changer les idées. Il avait atterri dans un bar non loin de son lieu de travail, avait salué d’un signe de tête les visages familiers et s’était installé à l’écart, seul, afin de savourer un instant de calme. Mais c’était sans compter sur le climat de tension qui régnait sur la ville depuis l’apparition de l’empoisonnement. Ceux qui avaient encore leurs pouvoirs fanfaronnaient face à ceux qui les avaient perdus, et la tension était montée au sein d’un groupe de sorciers imbibés par l’alcool. De son point de vue, Senán n’avait pas vu ce qui avait fait débuter la dispute, mais des coups de poings étaient partis, et bientôt les sorciers encore aptes à se servir de leur baguette avaient riposté en lançant des sorts à travers le bar.
Mouvement de recul et ruée vers la sortie, la cohue autour de lui avait déclenché chez le blond des envies de meurtre. Cela faisait trop longtemps qu’il se retenait. Trop longtemps qu’il bataillait à mener sa vie tant bien que mal sans être apte à user de ses pouvoirs. Trop longtemps frustré de ne même pas être capable de lancer un pauvre Lumos, il s’était jeté à corps perdu dans la mêlée. Balançant crochet du droit et coups de tête, il avait savouré la vision d’une dentition qui vole sous l’assaut de ses mains. Mais à peine avait-il eu le temps de jubiler qu’un sort jeté à l’aveugle l’avait heurté de plein fouet. Ignorant la douleur, il avait hurlé de rage et s’était précipité sur l’un des seuls sorciers qui faisait usage de sa baguette dans l’idée de la lui faire avaler. Mais c’était sans compter sur les mouvements de recul tout autour de lui des personnes qui le regardaient effrayées. S’arrêtant dans sa progression, il avait observé sur sa peau une trainée verte, emplie d’un liquide nauséabond et visqueux, qui semblaient progresser sur sa peau en lui procurant une douleur indescriptible. Il n’avait pas eu le temps de chercher le coupable, que quelqu’un tentait déjà de lui porter secours en lui jetant un sort, ce qui avait fait perdre connaissance à Senán.

« Maintenant j’en ai rien à foutre que vous soyez débordés, vous me soignez rapidement sinon je vous jure que je vous retourne l’hôpital. »

Toujours assis, il serrait les dents tandis que les muscles saillants de son buste se contractaient sous la douleur. Il n’arrivait pas à redescendre, la fureur déferlant dans ses veines comme un poison ardent. Il répondit encore à quelques questions des brigadiers, puis ceux-ci le laissèrent tranquille. Il n’en revenait pas de s’être mis dans une telle situation pour une raison aussi débile. S’il avait encore eu ses pouvoirs, il aurait sans doute fini par mettre le feu au bar. Son entre-jambe le brûlait à la limite du supportable, et le reste de son corps continuait de se faire bouffer par ce sort répugnant qu’il ne connaissait même pas. Grognant de douleur, il tenta de s’allonger, en balbutiant d’énièmes menaces contre le corps médical, non sans rappeler qui il était et qui il ne manquerait pas de prévenir de l’incapacité des équipes de Saint-Mangouste à assurer un service décent.

« Monsieur Croupton essayez de vous calmer, une potionniste va arriver. »
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division bell
Portoloins
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- Qu'ils mangent de la brioche ! -
MessageSujet: Re: RP SENAN (FTGG) - 2   RP SENAN (FTGG) - 2 EmptySam 29 Aoû - 11:35

VESPER

Son esprit est embrumé ; capté par des parasites qui l'empêchent sans cesse de se concentrer convenablement. Entre ses doigts, la fiole en verre glisse et bientôt, se brise à ses pieds, répandant une traînée de liquide violet sur le sol. Elle écarte les bras et recule un peu, pour empêcher quiconque n'est pas elle d'approcher la mixture. Elle se maudit d'avoir été si distraite ; et pas seulement parce qu'elle l'a été, mais aussi parce que maintenant, tous les gens présents dans la salle savent qu'elle l'est. Elle fait la moue et s'agenouille pour ramasser, usant de sa baguette pour faire rentrer le liquide épargné dans une fiole saine. Neuve. Dans son dos, une voix autoritaire résonne. Tu devrais prendre une pause. Elle serre le poing, prend une inspiration profonde et se redresse, sa blouse retombant le long de ses jambes. Lentement, elle fait volte-face, pour affronter le regard autoritaire de celui qui a osé sous-entendre qu'elle manquait d'efficacité. Visiblement, il baisse la garde immédiatement, car il retourne d'où il vient sans broncher. Vesper songe que soudainement, tout le monde se fait la guerre. Même ici, au sein d'un hôpital où la seule chose qui est censée compter, c'est la survie des gens. Elle est lasse, lasse des conflits permanents qui secouent, les uns après les autres, tous les piliers sur lesquels elle a bâti sa vie ; lasse d'avoir peur pour les gens qu'elle aime, si peu soient-ils. Ses parents, ses frères. Elle ignore ce qu'elle serait capable de faire, ou d'endurer, si elle les savait en danger. Sans doute des choses irréversibles. Cette idée l'obsède ; au point que parfois, elle se demande si elle n'est pas en train de devenir folle. Il lui semble, occasionnellement, qu'elle se tient au bord d'un précipice dans lequel elle n'est pas loin de sombrer. Sur le fil du rasoir, en équilibriste. Elle vit sa vie et les journées qui défilent. Les aiguilles qui courent les horloges. Elle n'est pas d'humeur à ce qu'on remette en question la seule certitude qui est la sienne ; les potions sont un art qu'elle maîtrise. Quand on la laisse faire, ici, elle peut faire des miracles, et elle l'a déjà prouvé. Mais elle n'est pas complètement aveugle, ou folle, elle sait aussi qu'elle doit redoubler d'attention si elle ne veut pas faire d'erreurs. Les distractions qui parfois polluent son esprit son un piège dans lequel elle serait la première à pouvoir sombrer.

- Rosier, il semblerait qu'on ait besoin de toi.

Elle détourne les yeux de la petite fiole neuve qu'elle vient de remplir et les pose sur le parchemin qu'un autre potionniste dépose à côté de ses yeux. Quelques notes, prises maladroitement à la main, décrivent des symptômes étranges qu'elle n'a pas vraiment l'habitude de voir.

- Qu'est-ce que c'est que ce...
- Aucune idée.

Elle fronce les sourcils et ouvre une petite malle qui trône sur son bureau. Elle en extirpe une fiole au contenu transparent et une autre renfermant un liquide visqueux dans les tons verts. La première sert à arrêter les saignements éventuels, la deuxième à taire la douleur de manière générale - surtout si elle est liée à des brûlures. Quand à ces traces vertes décrites sur le parchemin qu'on vient de lui déposer... Il va sans doute falloir qu'elle aille voir ça de plus près. Elle prend avec elle quelques outils pour prélever, au cas où, et quelques fioles supplémentaires, et se lève pour quitter son bureau, qui est en réalité un petit atelier sur lequel elle aime particulièrement travailler.

- Je te préviens, la douleur ne l'a pas rendu aimable.

Elle hausse une épaule et se glisse hors de la salle comme si elle n'avait rien entendu. En réalité, la plupart des patients ici ne sont pas en mesure d'être aimables. Vesper n'est pas du genre à se laisser impressionner ou intimider par les humeurs des gens - et si l'on regarde la situation avec recul et analyse, il est aisé de comprendre qu'elle - qui détient les potions salvatrices - a les cartes en main pour rétablir le calme dans la salle.

Elle parcourt le couloir pour gagner la chambre dont le numéro est inscrit tout en haut du parchemin, ses pas claquant dans les couloirs vides. Une fois devant la bonne chambre, elle brouille le parchemin et l'abandonne dans une poubelle. Par discrétion, elle frappe trois coups secs avant de pousser la porte mais n'attend pas qu'on l'invite à entrer pour le faire ; l'homme est installé sur un lit, en train de marmonner, visiblement en colère et objectivement sacrément amoché. Il doit souffrir, cela ne fait aucun doute - elle se demande pourquoi les officiers ont souhaité l'entendre avant de le laisser se faire ausculter. Les priorités des gens la choquent toujours profondément. Elle s'empare d'un grand verre en cristal fin dans lequel elle verse le contenu de la première fiole, celle qui va calmer la douleur - parce qu'effectivement, elle n'a aucune difficulté à imaginer la souffrance.

- Bonsoir, elle lance, en tirant un tabouret sur lequel elle s'installe - puis qu'elle fait rouler jusqu'au lit pour lui faire face. On dirait que vous êtes en train de passer une horrible soirée.

Elle observe les traces vertes sans afficher la surprise ou le dégoût qu'on pourrait y attacher. Ce qui l'anime, à cet instant là, c'est la curiosité, surtout.

- Les traces, là, vous en avez partout ?

C'est un sort inédit, une curiosité de plus à étudier. Et puis, il y a aussi une infime partie d'elle qui a bien envie de tester les limites de patience de ce patient qu'on lui décrit comme n'étant pas très aimable et qui a effectivement l'air bien énervé.

Elle continue à remuer le mélange dans le verre, observant les traces de plus prêt - puis avec deux doigts, elle le contraint à tourner la joue pour observer son cou.

- Buvez ça, ça calmera la douleur en attendant que je trouve une solution. Je vous préviens, c'est immonde.

Elle accompagne sa sentence d'un sourire léger, presque satisfait, qu'il prendra peut-être pour une provocation ou simplement pour un encouragement, ce qui devrait rapidement lui donner le ton.
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RP SENAN (FTGG) - 2

- Marchons, marchons ! Qu'un sang impur abreuve nos sillons ! -
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